L’héritage de Félix Leclerc
par Gaulin, André
L’accueil fait aux chansons de Félix Leclerc en France, à compter de 1952, a donné le coup d’envoi au développement et à l’émancipation de la chanson québécoise. L’œuvre et la personnalité de ce poète chantant ont par la suite exercé une influence considérable sur plus d’une génération d’artistes qui continuent d’interpréter ses chansons et de saluer l’importance de sa contribution culturelle. Aujourd’hui, des prix et des trophées perpétuent sa mémoire et les traces les plus diverses soulignent l’affection et l’estime que suscite toujours Félix Leclerc dans la population. L’homme et l’œuvre occupent indéniablement le cœur du patrimoine culturel des Canadiens français devenus des Québécois, en plus de rayonner largement dans la francophonie.
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L’influence de Félix Leclerc sur la chanson québécoise
Félix Leclerc est indubitablement l’artiste qui a le plus marqué la chanson francophone au Québec. De son vivant, il a fait voyager sa poésie de part et d’autre de l’Atlantique et pavé la voie à la carrière de plusieurs chansonniers et artistes talentueux de la chanson. Plusieurs de ses chansons sont devenues des classiques, maintes fois interprétées et réinterprétées. André Thériault a déjà déclaré que « chanter du Félix Leclerc est un acte de mémoire et d’attachement à la langue française ». Une réalité qu’Yves Duteil rend superbement dans « La langue de chez nous » (1985), une chanson dédiée à Félix Leclerc dans laquelle il unit deux peuples cousins « De l’Île d’Orléans jusqu’à la Contrescarpe », célébrant ainsi plus d’un demi-siècle de relations franco-québécoises en chansons.
De prolifiques échanges Québec/France
L’une des facettes de l’héritage de Félix Leclerc est justement cette voie royale qu’il ouvre en France à d’autres chansonniers québécois à partir des années 1950. Pendant que la carrière de Félix bat son plein à travers l’Europe francophone, jusqu’en 1970, plusieurs artistes du Québec fréquenteront l’Hexagone : Raymond Lévesque, Jean-Pierre Ferland, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Michel Rivard, Fabienne Thibault et bien d’autres. Pendant ce temps, au Québec, l’héritier pour ainsi dire naturel de Félix en poésie sonorisée, Gilles Vigneault, donne à la chanson un auditoire de grande salle en occupant pendant trois soirs d’affilée la Comédie canadienne, à Montréal, en novembre 1963. Ce sera la fin annoncée, en quelque sorte, des boîtes à chansons et le signe que la chanson devient un métier dont on peut vivre, Leclerc et Vigneault en tête. À partir de ce moment, les héritiers de Félix seront nombreux à reconnaître son importance dans cette émancipation de la chanson tout autant que de la culture québécoise.
Raymond Lévesque, un autre pionnier, salue Félix à sa manière par l’intitulé de sa chanson « Bozo-les-Culottes » (1967), un Bozo passé du marais de l’errance à la révolte d’une cause indépendantiste qui l’embrigade. Beaucoup d’auteurs de chansons pourraient raconter en quoi Félix les a marqués, notamment ceux qui ont été très proches de lui, comme Jean Lapointe, Jean-Paul Filion ou Jean-Pierre Ferland qui étaient des amis. D’autres l’ont croisé de manière plutôt fortuite, comme Claude Gauthier à qui Félix avait prêté une guitare.
L’influence n’est pas à sens unique. Félix Leclerc reconnaît volontiers le talent de ses pairs en intégrant certaines de leurs pièces à son répertoire. Par exemple, il a très tôt interprété deux chansons de Ferland – « Noces d’or » et « Ton visage » – puis il a rendu hommage à la nouvelle génération en mettant à son répertoire la touchante « Complainte du phoque en Alaska » du groupe Beau Dommage, en 1976. Michel Rivard, auteur-compositeur de cette chanson, lui a d’ailleurs rendu le change en interprétant de manière superbe « Ce matin-là », dont l’orchestration rappelle « Le printemps » de Glazunov qui fut le thème sonore si connu de l’émission radiophonique Un homme et son péché !
Plusieurs chansonniers de diverses générations mettront aussi à leur répertoire une chanson de Leclerc. On peut multiplier les exemples : la Bottine souriante (1986) y va de la chanson « Contumace », la première où Félix chante l’Île d’Orléans, Daniel Boucher interprète le « Chant d’un patriote » au début de sa carrière, un peu avant 2000, jusqu’à Céline Dion qui interprète « Bozo » en 2008, saluant en Félix celui qui a ouvert la porte de la France aux artistes québécois. Même un groupe de style métal, Groovy Adwark, a proposé une interprétation (d)étonnante du « P’tit Bonheur ».
Chanter pour la postérité
L’ascendance de Leclerc sur les artistes qui l’ont suivi est particulièrement évidente lorsque l’on s’attarde au nombre considérable de spectacles, de microsillons et de disques compacts consacrés à son œuvre. Monique Leyrac, parmi les premières, propose un magnifique spectacle sur Leclerc, en redonnant toute leur profondeur à des chansons comme « Présence » ou « Y a des amours ». Johanne Blouin (1987, « Merci Félix », 200 000 exemplaires) redonne les chansons du barde de l’Île d’Orléans à une autre génération; Leclerc lui manifestera d’ailleurs son appréciation. Un autre groupe de Lévis, sous l’enseigne « Tirelou » (1996), produit aussi un album sur lequel Carole Légaré fait une version superbe de « Douleur » pendant que « Les Perdrix » revivent avec la voix austère de Marc Maltais au violoncelle. Le chœur V’là l’bon vent (1997) lancera un merveilleux pot-pourri de plusieurs chansons sous le titre « Hommage à Félix ».
En 2000 paraît le très beau boîtier rassemblant dix disques compacts, une entreprise réalisée par Monique Giroux, animatrice d’une durable émission radiophonique consacrée à la chanson francophone, dont le titre est « Heureux qui comme Félix / une histoire de Félix Leclerc ». Cet ensemble de chansons et de témoignages d’amis et de spécialistes de l’œuvre comprend notamment des textes de Julos Beaucarne et de Pierre Jobin. Après 2000, des chanteuses québécoises dont Jorane, Mara Tremblay et Catherine Durand revisitent les chansons de Félix dans « Chapeau ! Félix ». Puis le Français François Béranger (2003) lance un album des chansons de Leclerc, Hugues Aufrey y va d’un autre (2005), ainsi que Jean-Marie Vivier. Là et ici, Gaétan Leclerc chante son oncle, tout comme Hélène Maurice (2006).
Les interprétations des œuvres de Félix Leclerc débordent aussi du registre populaire et gagnent celui de la musique classique, en une sorte de consécration savante du talent musical de Félix. Accompagné par l’orchestre symphonique de Trois-Rivières, Joseph Rouleau, basse, propose une vingtaine de chansons de Leclerc (1990), qui font notamment ressortir l’aspect symphonique de « L’Hymne au printemps » et de l’ensemble de l’œuvre. Claude Corbeil, un autre chanteur classique, interprète plusieurs chansons en 1993 (Hélios). Avec l’orchestre baroque de Londres, André Gagnon, s’inspirant des Suites de Bach et des Saisons de Vivaldi, retient trois pièces de Leclerc pour composer la section de l’Été. Ces productions mettent particulièrement en valeur l’aspect mélodique des chansons de Félix.
Une brassée d’honneurs et de prix
La contribution de Félix au monde artistique francophone a été maintes fois reconnue par les nombreux hommages qui lui ont été rendus, tant de son vivant qu’à titre posthume, de part et d’autre de l’Atlantique. Félix, cet homme si humble et ennemi des honneurs, en a reçu au point qu’en tout respect, il a dit un jour avoir remis une décoration à son chien, boutade plus sympathique que méchante quand on sait quel amour il avait des bêtes !
Il fut notamment trois fois récipiendaire du prestigieux prix Charles-Cros (1951, 1958 et 1973) et reçu membre de l’Ordre du Canada (1971), prix Calixa-Lavallée et Bene merenti de patria (Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, 1975), diplômé d'honneur de la Conférence canadienne des arts (1976), grand prix du Québec Denise-Pelletier (1977), récipiendaire de la Médaille d’argent du Mouvement national des Québécois (1979), docteur honorifique de l’Université du Québec (1980) et de l’Université Laval (1982), fait membre honoraire de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (1983), Grand officier de l’Ordre national du Québec (1985), Chevalier de la Légion d’honneur (1986), médaillé de l’Académie des lettres du Québec (1987), récipiendaire du prix Fleury-Mesplet (1988).
Au plan proprement littéraire, Félix est reconnu comme poète dès 1964 par l’éditeur français Pierre Seghers qui publie dix proses et 27 chansons de Leclerc dans la section « poésie et chansons » de la prestigieuse collection « Poètes d’aujourd’hui ». Luc Bérimont qui y présente Félix Leclerc en une centaine de pages reconnaît en lui un personnage « riche, complexe, hors mesure (…), compositeur-interprète (…) le premier à oser s’engager en France, à Paris, sur la voie difficile de l’absence absolue de concessions » faites « aux critères du music hall ». Sa réception par l’Institution littéraire se poursuit au fil des années, notamment en 1982, quand Félix entre dans le petit Larousse. Par la suite, plusieurs anthologies littéraires et manuels scolaires incluent des textes de Leclerc, jusqu’au Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec qui, du tome 3 au tome 8, propose une analyse de ses livres et de leur réception, notamment le tome 5 qui se penche sur Cent chansons paru chez Fides en 1970.
L’œuvre chansonnière a été célébrée notamment à l’occasion du prestigieux Printemps de Bourges, en France, en avril 1983. À la mort du poète, survenue en août 1988, la foule lui rend un hommage comme n’en ont pas souvent les hommes d’État, quand une marée noire de monde chante de mémoire les textes du poète, entre autres le si significatif « Hymne au printemps », à la Place royale de Québec, où l’Amérique française a pris naissance. Charles Aznavour (NOTE 1) rendra également hommage au « fou de l’Île » dans l’émission « Félix Leclerc, le géant québécois », diffusé en 1997 sur TVA et TV5. C’est également sous son parrainage qu’en novembre 2001, un hommage intitulé « Sur les sentiers de Félix Leclerc » sera rendu à Troyes. L’année précédente, Félix avait été porté au panthéon symbolique des Grands Québécois du siècle, de l’Académie des Grands Québécois.
Pour avoir été profondément lié à l’essor de la vie culturelle québécoise, il ne faut pas s’étonner de retrouver le nom de Félix Leclerc associé à diverses reconnaissances officielles. Dès 1979 sont créés les « Félix », ces prix annuels qui récompensent les artistes de la chanson et les professionnels de l’industrie du disque lors du gala télévisé de l’ADISQ, pendant lequel pas moins de 28 trophées qui couvrent les principaux genres musicaux sont accordés. À l’occasion du premier de ces galas, on a bien sûr rendu hommage à Félix. Par ailleurs, depuis 1996, la Fondation Félix-Leclerc (créée en 1983 par la famille du poète) remet tous les ans le prix Félix-Leclerc à un jeune auteur-compositeur-interprète de la chanson québécoise. Ce Prix, remis lors des Francofolies de Montréal, est également attribué chaque automne à un jeune auteur-compositeur-interprète de France. De même, à tous les deux ans, la Fondation accorde un prix Félix-Leclerc de la poésie à un jeune poète lors du Festival international de la poésie de Trois-Rivières.
Un poète « dans la mémoire longtemps »
Un grand nombre de marques d’appréciation et d’attachement à Félix émanent de la population du Québec et du Canada français. Pas moins de trois centres d’interprétation rappellent sa mémoire. D’abord, la ville de La Tuque où il est né a créé un Centre d’interprétation ainsi qu’un circuit pédestre sur la base de son roman Pieds dans l’aube. Par ailleurs, à Vaudreuil-Dorion où Félix a vécu dix ans avec sa première famille, la maison devenue lieu de mémoire a été classée Bien culturel du Québec en 2009. Mais c’est sans doute à l’île d’Orléans, où les gens aiment venir dans le cimetière de la paroisse Saint-Pierre déposer des souliers usés sur la tombe du poète, que sa mémoire est la plus vivante. Félix y a vécu une vingtaine d’années jusqu’à sa mort (NOTE 2), le 8 août 1988, tout juste un an après celle de l’homme qu’il appelait le libérateur de peuple, son ami et ancien Premier ministre du Québec René Lévesque.
Par les soins de sa fille Nathalie, l’Espace Félix-Leclerc, grange neuve et musée sis à l’Île d’Orléans, reste un lieu dynamique où, dans l’aura du poète, la relève musicale vient chanter, où les citoyens et touristes de partout viennent dans l’émotion saluer le poète et marcher sur les sentiers pédestres remplis de sa mémoire. C’est là aussi qu’on célèbre annuellement les « Journées de la félixité » qui vont du 2 au 8 août, les deux dates marquant la naissance et l’envol de Félix. C’est de là encore que le trimestriel Passage de l’outarde apporte au public des informations sur les activités et concerts du lieu, des textes du poète, des analyses variées de son œuvre et des témoignages venant de partout. C’est là enfin qu’on lançait, à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort du poète le disque compact « Félix Leclerc » à boîtier blanc (2008), qui rassemble 15 interprétations de chansons de Félix par autant d’interprètes, toutes générations unies, de Vigneault à Karkwa.
D’autres formes d’arts ont aussi contribué à patrimonialiser Félix Leclerc et son œuvre. Ainsi, il a fait l’objet de plusieurs livres, notamment sous la plume de Luc Bérimont, Marcel Brouillard, Ginette Pellan, Jean-Claude Le Pennec, Jacques Bertin, Jean-Paul Sermonte… Sans compter les thèses universitaires et les si nombreux articles, savants ou populaires. Une mini-série télévisuelle lui a été consacrée, dans laquelle le chanteur franco-manitobain Daniel Lavoie incarnait le poète. Enfin, deux monuments honorent Félix Leclerc. Raoul Hunter l’a bien saisi dans un bronze situé à l’entrée de l’île d’Orléans, où Félix nous accueille, pendant que les flâneurs du Parc Lafontaine, à Montréal, peuvent l’admirer à travers les yeux du sculpteur Roger Langevin. De l’œuvre littéraire elle-même, on peut souligner aussi la magnifique édition complète en cinq tomes faite par l’éditeur Henri Rivard, l’édition de luxe tirée à 5 000 exemplaires du Fou de l’île (à 100 $ l’unité) et l’édition grand luxe tirée à 100 exemplaires (d’une valeur de 2 500 $ chacun). Mentionnons enfin l’album du peintre Fernand Label qui illustre la chanson « Notre sentier » en 24 paysages et la magnifique illustration de Tibo sur la chanson « Le Tour de l’Île ».
Des particuliers à l’État lui-même, en passant par maintes municipalités et organismes publics, ils sont nombreux à garder la mémoire du poète. Québec a sa boutique « Moi mes souliers » tandis que la ville de Saint-Camille, en Estrie, a nommé un organisme de développement communautaire et culturel «le P’tit Bonheur». On trouve aussi un parc linéaire des Laurentides nommé «le P’tit Train du nord». Quant aux rues, chemins ou boulevards Félix-Leclerc, on en compte entre autres à Alma, Baie-Saint-Paul, Varennes, Trois-Rivières, Chambly, Lévis, Boisbriand et Victoriaville. Plusieurs villes ont aussi nommé un parc en mémoire de Félix, notamment Montréal, Québec, La Salle et Sainte-Marthe-sur-le-lac. Au moins deux bibliothèques honorent le poète, à Val-Bélair et Saint-Léonard, pendant que des écoles portent le nom du chansonnier à Montréal, Repentigny, Pointe-Claire, Saint-Constant et Longueuil. La nature que Félix adorait tant rappelle encore son nom aux monts Adagio, Allegro et Andante (de ses trois recueils les plus connus), tous trois dans le parc de la Jacques-Cartier. Ces dernières désignations prestigieuses viennent de l’État qui y a ajouté une grande partie de l’autoroute numéro 40, marquée de son nom entre l’île d’Orléans et Rigaud, sur plus de 300 kilomètres.
Mais tous ceux à qui Félix donna des prix dans sa grande chanson anthro-poétique « Les Ancêtres » furent ces humains qui firent l’évolution, qui touchèrent à tout, au cuir, au lait, au tabac, ces gens de «mille noms» qui « Avant de savoir lire ° (avait) touché à l’eau à l’ours ° À l’odeur de la nuit », auxquels noms il ajoutait ceux d’Émilien et de Léo, le grand-père et le père. Cette grande chanson de l’universel se termine sur la contemplation de l’aurore, après la vaisselle, dehors, dans son île, le poète affirmant : « Les morts ° C’est pas not’pays ° À l’ancêtre et à moi ° Puisque moi je suis là ° Avec des fils ° Pareils à lui ».
Cette pérennité de la mémoire à l’endroit du poète et pionnier de la chanson québécoise, c’est Claude Gauthier qui l’a sans doute le mieux rendue dans sa chanson intitulée « Il était une fois, Félix » (1991), faite pour son petit-fils Geoffroy : « Toi aussi dans ta vie », chante Gauthier, « Tu auras ton Astérix ° Moi je sais qu’on est mieux aujourd’hui ° Parc’qu’on a eu Félix […] Mais du Mont Saint-Michel ° Jusqu’à l’île d’Orléans ° Ses chansons nous rappellent ° Qu’on est toujours vivants» ! »
André
Gaulin
Professeur
émérite (Lettres)
Université
Laval
NOTES
1. Aznavour fait partie de ces artistes français qui participèrent au chassé-croisé de la chanson entre Montréal et Paris dans les années 1950 et 1960 : il fréquenta notamment les cabarets de Jacques Normand.
2. Pour illustrer la haute estime dans laquelle est tenu Félix, on peut souligner que « plus de deux cents requêtes d’utilisation au nom de Félix Leclerc ont été placées auprès de la famille dans les semaines qui ont suivi le 8 août 1988, en plus d’une vingtaine de propositions de sculpteurs souhaitant immortaliser dans le bois, le bronze ou l’argile, l’illustre disparu » (La Presse, 5 août 1989, p. B-1).
Bibliographie
Bérimont, Luc, Félix Leclerc : choix de textes et de chansons, Paris, Seghers; Montréal, Fides, 1964, 186 p.
Bertin, Jacques, Félix Leclerc, le roi heureux : biographie, Paris, Arléa, 1987, 315 p.
Chamberland, Roger, et André Gaulin, La chanson québécoise : de la Bolduc à aujourd’hui, Québec, Nuit blanche éditeur, 1995, 593 p.
Gaulin, André, « Cent chansons, recueil de Félix Leclerc », dans Maurice Lemire (dir.), Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec, t. V : 1970-1975, Montréal, Fides, 1987, p. 105-110.
Leclerc, Félix, Cent chansons, Montréal, Fides, 1970, 255 p.
Leclerc, Félix, Tout Félix en chansons, établissement du texte, Roger Chamberland; introduction, André Gaulin; chronologie, discographie, bibliographie, Aurélien Boivin, Québec, Nuit blanche éditeur, 1996, 285 p.
L’Herbier, Benoît, La chanson québécoise : des origines à nos jours, Montréal, Éditions de l’Homme, 1974, 190 p.
Sermonte, Jean-Paul, Félix Leclerc, roi, poète et chanteur, Monaco, Éditions du Rocher, 1989, 155 p.
Documents audiovisuels :
Heureux qui comme Félix : une histoire de Félix Leclerc. Les grands moments de sa vie et de sa carrière; témoignages et chansons, série radiophonique réalisée par Jacques Bouchard, entrevues et narration de Monique Giroux, Montréal, Société Radio-Canada et GSI Musique, 2000, 10 CD.
« C’est la première fois que j’la chante » [en ligne], documentaire de Mazouz, textes de Marcel Dubé, narration de Monique Leyrac, Montréal, Office national du film du Canada, 1988, http://www.onf.ca/film/cest_la_premiere_fois_que_jla_chante.
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