Station d’aide à la navigation de Pointe-au-Père

par Violette, Brigitte

La station d'aide à la navigation de la Pointe-au-Père, 2009
Désigné lieu historique national par le gouvernement du Canada en 1974, l’emplacement du phare de Pointe-au-Père, quelques kilomètres à l’est de Rimouski, fut reconnu comme tel « à cause de son rôle historique à titre d’important centre de services de pilotage » et « parce qu’il a été un important feu pour la navigation dans le golfe et le fleuve ». Dès lors, cette station devint un lieu de mémoire qui, au fil des 35 années subséquentes, s’est développé au fur et à mesure de l’appropriation de cet objet patrimonial par les divers intervenants. Une fonction muséale s’est notamment greffée au phare de Pointe-au-Père, rassemblant in situ des collections pour la plupart rattachées l’histoire maritime du Bas-Saint-Laurent et du Québec.

 

Article available in English : Pointe-au-Père Navigational Aid Centre

Le riche patrimoine de la pointe au Père

Le site de la pointe au Père a été pendant plus de cent ans l’un des plus importants centres d’aide à la navigation au Canada. Les nombreuses installations et la présence d’un poste de relais pour les pilotes du Saint-Laurent en ont fait un endroit bien connu des navigateurs. La construction successive de quatre phares secondés par des signaux sonores et diverses dépendances entre 1859 et 1975; l’exploitation d’une station de pilotage de 1905 à 1959; la présence d’une station de télégraphie Marconi, en service de 1907 à 1959; la présence d’une station de relevé des marées et des courants (1894-1985); de même que le service d’inspection médicale des navires remontant le fleuve, de 1923 à 1937 constituent les grands chapitres de l’histoire de cette station d’aide à la navigation. De plus, le fait qu’elle a également servi de centre d’expérimentation de divers signaux sonores avant leur diffusion dans les autres stations canadiennes lui confère un rôle inégalé dans l’histoire maritime québécoise et canadienne.

 

Les bâtiments conservés

Les bâtiments de la station d'aide à la navigation vus de l'ancien quai enroché, 2009

Les édifices conservés de la station sont le reflet de deux importantes périodes d’améliorations apportées aux aides à la navigation au pays, l’une datant du tout début du XXsiècle, et l’autre remontant aux années 1970. Hauts-lieux du patrimoine maritime du Bas-Saint-Laurent, l’ancien phare de béton armé, une tour octogonale dotée de huit contreforts à arcs-boutants, se distingue tant par ses formes que par son matériau d’origine. Cette élégante structure, érigée d’après les plans de l’ingénieur français Louis Fernand Henri de Miffonis, fait partie d’une série de neuf phares de même type construits à travers le Canada au début du XXe siècle dans le cadre d’un programme d’amélioration de l’appareillage optique des principales stations de phares. Érigés entre 1906 et 1912, ils furent conçus par les ingénieurs civils du ministère fédéral de la Marine et des Pêcheries travaillant sous la direction de l’ingénieur en chef  William P. Anderson  

Louis Fernand Henri de Miffonis, Ottawa, avril 1908

Au phare de béton armé s’ajoutent le bâtiment du criard de brume, la maison du gardien, la maison de l’assistant gardien (à l’origine, la maison de l’ingénieur des signaux sonores), le garage, la tour à claire-voie (le quatrième phare), le réservoir, le criard électronique et deux petits hangars préfabriqués. Le lieu comprend aussi de nombreux vestiges archéologiques associés notamment aux deux premiers phares et à leurs dépendances.

Quant au pavillon Empress, au sous-marin Onondaga et à son pavillon d’accueil, leur présence dans le voisinage du lieu historique résulte des efforts déployés par la Corporation du Site historique maritime de la Pointe-au-Père pour enrichir sa présentation des thématiques liées au patrimoine maritime régional. Alors que l’un accueille une exposition consacrée à la commémoration de la tragédie du naufrage de l’Empress of Ireland, survenu le 29 mai 1914 au large de Rimouski, l’autre convie les visiteurs à découvrir le monde insolite des sous-marins.

 

La mise en patrimoine de la station d’aide à la navigation

Les acteurs fédéraux

Plaque commémorative de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, dévoilée en 2002, rappelant l'importance des pilotes du Saint-Laurent

La mise en patrimoine de la station d’aide à la navigation de Pointe-au-Père débute avec la création du lieu historique national par le gouvernement fédéral, à la suite d’une recommandation de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC). Ce geste s’inscrit alors dans le cadre d’un programme lancé en 1973 en vue de commémorer les stations d’aide à la navigation au moyen de leur élément le plus représentatif, soit les phares.

Ainsi, le phare de Pointe-au-Père apparaît d’abord dans « la liste [...] de phares ayant une signification historique » incluse dans le procès-verbal de la réunion de travail de la CLMHC tenue le 16 avril 1973, puis il est à nouveau cité dans « quelques notes » contenues dans un rapport déposé à la réunion du printemps 1974. La Commission émet alors l’avis que ce phare « devrait être considéré comme ayant une importance historique nationale et qu’une plaque commémorative devrait y être apposée », ce qui sera fait quelques années plus tard, en 1982 (NOTE 1). Depuis cette date, le phare de Pointe-au-Père fait partie du réseau des lieux historiques nationaux qui commémore, entre autres, l’importance d’une quinzaine de phares dans l’histoire du Canada, dont ceux de l'île Verte et de Cap-des-Rosiers, au Québec.

En 1999, la Corporation des pilotes du Bas-Saint-Laurent demande à la CLMHC de reconnaître la contribution de ses membres au développement du Canada à titre d’événement d’importance historique nationale. La Commission émet alors un avis favorable et propose qu’une plaque commémorative soit érigée pour souligner le travail indispensable des pilotes (NOTE 2).

Le bâtiment du criard de brume

Alors que la CLMHC conseille le gouvernement fédéral dans son programme national de commémoration historique qui reconnaît l’importance de lieux, de personnes, d’événements et d’autres aspects de l’histoire du Canada, le Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine (BEÉFP) s’occupe uniquement des édifices patrimoniaux propriétés du gouvernement fédéral et privilégie leur qualité architecturale comme principal critère d’évaluation. En 1990, trois bâtiments de la station de phare de Pointe-au-Père ont été soumis à l’évaluation du BEÉFP et deux d’entre eux ont été désignés pour leur valeur patrimoniale, soit le phare, qui est « classé », et le bâtiment du criard de brume, qui est « reconnu ». La maison de l’ingénieur est le troisième de ces édifices.

Le phare obtient la plus haute reconnaissance en raison de son architecture très particulière, qui en fait un des rares exemples de tour en béton armé de forme octogonale munie de contreforts à arcs-boutants qui subsistent au Canada. Le monument se distingue également par sa forme audacieuse et élégante, qui lui confère une présence exceptionnelle non seulement au sein de la station, mais également dans le paysage environnant. Quant au bâtiment du criard de brume, la simplicité de sa volumétrie de même que l’intégrité des éléments et des matériaux d’origine qui subsistent en font un très bon exemple de ce type d’édifice, qui jouait un rôle déterminant dans l’aide à la navigation.

 

Les acteurs régionaux

Maquette du phare de Pointe-au-Père sur un terrain privé

La population de la région du Bas-Saint-Laurent considère le phare de Pointe-au-Père comme l’un des principaux témoins, voire le symbole de son patrimoine maritime. Cette consécration apparaît dans la toponymie de Rimouski (rue du Phare) ainsi que dans le nom d’une de ses écoles (l’école du Vieux-Phare, maintenant l’un des deux pavillons de l’école La Rose-des-Vents). L’image du phare de Pointe-au-Père est pour sa part utilisée comme outil de promotion, tel qu’en témoigne le site Internet de Tourisme Rimouski, un organisme responsable du développement et de la promotion du tourisme d’affaires et d’agrément dans la région. Enfin, le phare est également évoqué dans plusieurs raisons sociales, telles le Restaurant du Phare, les Cabines du Phare ou la Poissonnerie du Phare Ouest, sans compter qu’il a inspiré et continue d’inspirer un grand nombre d’artistes.

Outre le phare lui-même, le site de Pointe-au-Père représente un important lieu de commémoration de l’histoire de la navigation au Canada et en Amérique du Nord, comme le soulignent deux monuments qui y ont été érigés à la fin du XXe siècle.  Dévoilé en 1995, un premier monument honore, comme c’est le cas de plusieurs autres endroits au pays, la mémoire des marins de la Marine royale canadienne et de la marine marchande originaires des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des îles de la Madeleine qui sont décédés en mer durant la Seconde Guerre mondiale (NOTE 3). À proximité de ce monument, « Le Gardien des altitudes » rappelle quant à lui, depuis octobre 2000, l’importance des repères de nivellement de Pointe-au-Père dans l’établissement et le suivi des références altimétriques majeures au Canada, aux États-Unis et en Amérique du Nord (NOTE 4).

À l’instigation de quelques gestionnaires de phares et de l’organisme Québec Maritime, voué à la promotion touristique des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Côte-Nord et des îles de la Madeleine, de nombreux intervenants ont réuni leurs efforts en vue de commercialiser « une Route des phares, un produit touristique qui serait facilement exportable et qui profiterait à tous ceux qui mettent en valeur ce patrimoine maritime unique » (NOTE 5). Représenté au sein de la Corporation des gestionnaires de phares de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent issue de cette initiative, le phare de Pointe-au-Père fait donc partie de ce circuit patrimonial, un réseau qui regroupe quelque 43 phares situés le long du littoral ou sur l’une ou l’autre des îles du Québec maritime. Une vingtaine d’entre eux (soit la tour comme telle ou l’une de ses dépendances) ont été transformés en musée ou en auberge.

 

Les acteurs locaux

Le pavillon Empress

D’abord installé à l’Institut maritime du Québec à Rimouski, le Musée de la mer ouvre ses portes le 29 mai 1980 à l’occasion du 66e anniversaire du naufrage du transatlantique Empress of Ireland. L’institution présente principalement des artéfacts prélevés par un groupe de plongeurs, dont la collection de Philippe Beaudry, qui visita l’épave à plus de 600 reprises.

En 1982, le Musée déménage pour s’établir sur le site du lieu historique national du Phare-de-Pointe-au-Père, situé à proximité de l’épave de l’Empress. Depuis lors, en vertu d’une entente de collaboration conclue avec Parcs Canada, cet organisme sans but lucratif assure l’accueil des visiteurs et l’interprétation du lieu. Au fil des ans, le Musée accroît ses collections, inaugure un centre d’interprétation consacré au naufrage de l’Empress of Ireland en l’an 2000 puis, afin de refléter le développement de ses activités, est rebaptisé Site historique maritime de la Pointe-au-Père. Ses principaux objectifs sont aujourd’hui de faire découvrir l’histoire de l’Empress, de protéger et de mettre en valeur l’épave et les artefacts de ce transatlantique, de faire découvrir l’importance historique nationale de la station d’aide à la navigation de Pointe-au-Père, de sauvegarder et de mettre en valeur l’Onondaga, un sous-marin maintenant hors service de la Marine canadienne construit dans les années 1960, et finalement, de collaborer avec d’autres institutions muséales à la mise en valeur du patrimoine maritime de la région et du Québec.

 

Des mises en  patrimoine aux multiples significations

Définie une première fois dans le cadre du programme fédéral de commémoration, la valeur patrimoniale accordée à la station d’aide à la navigation de Pointe-au-Père a évolué suivant l’appropriation du lieu par la communauté et différents acteurs sociaux. Alors que de multiples significations ont été accolées à ce lieu au fil du temps, quel sens donner aujourd’hui à l’ensemble des mises en patrimoine réalisées à Pointe-au-Père?

Le monument commémoratif aux marins

Au départ, l’examen des stations de phare qui mène à la désignation de la station en 1974 vise essentiellement à conserver un échantillon représentatif de phares pour leur valeur historique ou architecturale. Par la suite, les recommandations successives de la CLMHC au sujet de l’objectif de commémoration (novembre 1976) et des limites physiques du lieu désigné (novembre 2005) ont peu à peu permis d’intégrer la plupart des composantes de la station d’aide à la navigation à l’intérieur du lieu patrimonial, y compris celles qui subsistent à l’état de vestiges.

Les désignations de la CLMHC et du BEÉFP s’inscrivent par ailleurs dans le contexte plus vaste des stations d’aide à la navigation mises en place à travers le Canada. Ainsi, la valeur historique de la station de Pointe-au-Père ne saurait être appréciée indépendamment du réseau canadien dont elle fait partie. À l’échelle du patrimoine maritime québécois, le phare de Pointe-au-Père s’intègre à la série de phares construits pour guider la navigation le long du fleuve et dans le golfe du Saint-Laurent. C’est pourquoi il est relié à ses voisins au moyen  de « La Route des phares », et que le Site historique maritime de la Pointe-au-Père met d’abord en valeur l’histoire maritime de la région du Bas-Saint-Laurent.

Quant aux monuments érigés à proximité du site, ils découlent d’un processus d’appropriation patrimoniale semblable qui renforce, voire consacre, la fonction de lieu de mémoire de l’endroit. C’est le cas notamment du monument à la mémoire des marins de la Marine royale canadienne et de la marine marchande, qui vise à commémorer un aspect particulier de l’histoire du Canada qui n’est pas nécessairement lié au passé de cette station spécifique d’aide à la navigation.

Lighthouse, Father Point, 1930

Le site de Pointe-au-Père constitue en outre un exemple évocateur de l’importance de l’état des connaissances dans la mise en valeur d’un bien patrimonial. D’abord désigné en tant que symbole de l’histoire maritime au XXe siècle, le phare a par la suite été reconnu pour son immense intérêt architectural (NOTE 6). Plus récemment, l’émergence de données inédites sur le concepteur de la tour de béton armé et du contexte qui l’a vue naître engendra une interprétation originale de cette figure emblématique de la station d’aide à la navigation. La recherche historique, jumelée à un nouvel examen des caractéristiques du phare, a également permis d’entrevoir l’influence du génie civil français au Canada à l’aube du XXe siècle, alors que l’utilisation du béton armé revêtait encore un caractère expérimental. Ainsi, Miffonis a-t-il non seulement employé un matériau novateur pour son époque, d’affirmer l’architecte Léïc Godbout, co-auteur d’un ouvrage soulignant le centième anniversaire de la construction du phare, mais il su exprimer la modernité dans un environnement architectural autrement vernaculaire. À travers une forme audacieuse, sa tour exploite de façon spectaculaire plusieurs des qualités de ce matériau et le potentiel expressif des formes qu’il permet. L’harmonie et l’originalité de cette structure de même que tout le pouvoir d’évocation de la modernité qu’elle possède furent d’ailleurs saisis de façon magistrale en 1930 par Lawren S. Harris, célèbre peintre canadien du Groupe des Sept.

 

La station de phare de Pointe-au-Père, un site à voir et à revoir

Motel Bienvenue de Pointe-au-Père

Jumelées aux activités muséales qui se sont développées à Pointe-au-Père, les différentes mises en valeur patrimoniale du site entraînent une multiplication des thématiques historiques et des messages qui sont communiqués aux visiteurs. Cette situation reflète bien l’étonnant pouvoir d’évocation des ressources culturelles conservées de même que l’appropriation du lieu par divers groupes, que ce soit à l’échelle du Bas-Saint-Laurent, du Québec, du Canada ou même de l’Amérique du Nord. Bref, ainsi inscrite dans la mémoire collective, la station d’aide à la navigation de Pointe-au-Père offre un menu riche et diversifié susceptible de nécessiter plus d’une visite pour qui veut connaître et apprécier les différentes facettes des histoires dont la région et ce lieu sont porteurs.

 

Brigitte Violette, historienne
Parcs Canada, Centre de services du Québec

 

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Ailleurs sur le web

Notes

1. Parcs Canada, « Extraits des procès-verbaux de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada et textes des plaques », Énoncé d’intégrité commémorative du l.h.n.c. du Phare-de-Pointe-au-Père, Parcs Canada, Unité de gestion de la Gaspésie, 19 mai 2006, annexe 1, p. 26-30.

2. L’avis favorable est basé sur les motifs suivants : « Le pilotage par des membres d’une profession organisée fait partie de l’histoire de la navigation sur le fleuve Saint-Laurent depuis plus de 350 ans et est étroitement lié au développement économique et à la prospérité du Canada du fait qu’il assure le passage en toute sécurité des navires transocéaniques qui transportent des passagers et des produits manufacturés à destination ou en provenance de l’étranger » (ibid., p. 31).

3. Ce monument a été installé par la filiale no 36 (Joseph Keable, VC, MM) de la Légion royale canadienne et la Fondation pour le cénotaphe des marins décédés. Maurice Harvey, sculpteur de Saint-Jean-Port-Joli, est l’auteur de l’œuvre d’art taillée dans le granit.

4. Cette commémoration est l’initiative de l’Association canadienne d’hydrographie, appuyée par les ministères canadiens des Ressources naturelles et des Pêches et Océans, le ministère québécois des Ressources naturelles, l’Université Laval et la National Oceanic and Atmospheric Administration du ministère du Commerce américain.

5. Corporation des gestionnaires de phares de l'estuaire et du golfe Saint-Laurent, La route des phares du Québec [en ligne], http://www.routedesphares.qc.ca/fr/lacorp.html, consulté en juillet 2011.

6. En 1976, la CLMHC définit l’objectif de commémoration simplement sur le fait que « le bâtiment [la tour de phare de 1909] lui-même, bien que relativement récent, doit être préservé à titre de symbole matériel de l'importance du lieu ». Seize ans plus tard, le BEÉFP, par la prise en compte de connaissances enrichies, accorde la plus haute valeur à cette structure en raison « de l’immense intérêt qu’il offre sur le plan architectural et de la valeur exceptionnelle qu’il présente par rapport aux éléments qui l’entourent ».

Bibliographie

Fortin, Jean-Charles, « La grande navigation et les installations de Pointe-au-Père », Revue d’histoire du Bas-Saint-Laurent, vol. VIII, no 3, octobre-décembre 1982, p. 53-92. 

Fortin, Jean-Charles, Histoire du Bas-Saint-Laurent, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1993, 860 p.

Larocque, Paul (dir.), Rimouski depuis ses origines, Rimouski, Société d’histoire du Bas-Saint-Laurent, 2006, 411 p.

Leclerc, Jean, Les pilotes du Saint-Laurent, 1762-1960 : l’organisation du pilotage en aval du havre de Québec, préf. de Pierre Camu, Sainte-Foy (Qc), Éditions GID, 2004, 855 p.

Lemieux, Paul, « Les installations maritimes de Pointe-au-Père en 1910 », Revue d’histoire du Bas-Saint-Laurent, vol. IX, no 3, octobre-décembre 1983, p. 74-79.

Parcs Canada, Énoncé d’intégrité commémorative du l.h.n.c. du Phare-de-Pointe-au-Père, Parcs Canada, Unité de gestion de la Gaspésie, 19 mai 2006, 41 p.

Violette, Brigitte, et Léïc Godbout, La station d'aide à la navigation de Pointe-au-Père et son phare de béton armé : centenaire d'une construction audacieuse, 1909-2009, Québec, Parcs Canada, 2009, 91 p.

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