Hiver dans les arts visuels

par Équipe de rédaction de l'Encyclopédie et Lapointe, Vicky

«La rivière Magog», 1913

Célébré pour sa  beauté, honni pour sa durée, son intensité et ses tragédies, l'hiver est un thème récurrent dans la représentation graphique du Québec, et cela dès la fin du XVIIIe siècle. Cet élément identitaire important a été exploré sous différentes facettes, notamment par les peintres, les photographes et les cinéastes. Depuis les Britanniques servant la cause de l'Empire jusqu'aux nationalistes québécois affirmant l’un des traits les plus pénétrants de leur identité, les images de l'hiver témoignent autant de la réalité de la saison froide que des mythes qu'on lui accole.

 

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L'hiver: aux sources de l'identité canadienne-française et québécoise

Bien avant l'arrivée des premiers Européens, l'hiver marquait déjà le paysage et le rythme de l'Amérique du Nord. Du relief à la végétation en passant par l'hydrographie et les migrations des Amérindiens, l'hiver faisait déjà le pays. Puis vint Jacques Cartier, dont le premier hivernement à Stadaconé (Québec) allait devenir, en quelque sorte, un rite de passage fondateur pour la nouvelle culture à naître. De la rencontre entre les nouveaux arrivants français et l'hiver vont émerger de grands pans d’une nouvelle culture, faite de pratiques françaises, d’emprunts aux cultures amérindiennes et d’inventions stimulées par la nécessité de s'adapter à de nouvelles conditions de vie.

«Le pain de sucre de la chute Montmorency, Québec», vers 1830

Aujourd’hui, la relation des Québécois à l’hiver est souvent ambiguë. Mais n'empêche, pendant que certains s'en plaignent, d'autres le peignent. Et comme le mentionnait Bertrand Carrière: « l'hiver nous ralentit, nous domine et souvent tout se passe comme si nous voulions l'ignorer. Mais il y a ceux et celles qui savent regarder, nous regarder vivre en hiver et nous en offrir les images comme un cristal » (NOTE 1).

Les artistes ont joué un rôle important en révélant maints aspects féériques, dramatiques, ou simplement réalistes de cette longue période de l’année, si longue, si froide, qu’il faut l’apprivoiser pour l’apprécier. Cette adaptation a profondément influencé l'identité canadienne et québécoise. Du coup, dans ce pays, on chante, on peint, on écrit le froid et la neige d'une manière forte et originale. Il en est résulté, au fil des siècles, un imposant patrimoine, hautement représentatif de ce contexte particulier.

Le vaste patrimoine artistique de l'hiver témoigne de la relation d'amour et de résistance qui nous lie à l'hiver. Il témoigne de la place incontournable qu'occupe l'hiver dans nos vies. Il a, de plus, une grande valeur documentaire. Car il nous renseigne sur la vie sociale d'antan (notamment les fêtes), sur les mécanismes d'adaptation à l'hiver (vêtements, transports, pont de glace, marché d'hiver, tâches hivernales, etc.) et sur les peuples amérindiens (vêtements et activités de subsistance).  

 

Peindre l'hiver

«Le Pont de glace à Québec»

Sous le Régime français, la représentation du pays par les arts graphiques a, pour l’essentiel, un rôle décoratif: illustration de cartes géographiques et de récits de voyages. Le paysage et le climat y sont peu représentés et, lorsqu’ils le sont, ils apparaissent sous forme schématique. De plus, les graveurs travaillent souvent en France, sans avoir mis les pieds au Canada. Ils utilisent comme ils le peuvent les informations qu’on leur fournit, et y mêlent des symboles d’exotisme appréciés de leurs publics (palmiers, coiffes à plumes d’Indiens Tupinamba du Brésil, etc.)

Partant de là, les premières œuvres significatives se rapportant à l’hiver canadien datent d’après la Conquête, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Pour le nouveau pouvoir anglais, la peinture sert, entre autres, à intégrer le Canada dans l'Empire britannique. Elle fait connaître cette terre conquise aux lointains sujets du roi et dresse de ce territoire un portrait fortement teinté d’impérialisme. Par le biais de la peinture, le Canada est d’abord présenté comme une terre française conquise, soumise, voire blessée. Puis, au fil du temps, il devient une colonie calme et paisible, vision paternaliste qui sous-entend la bonne gestion par les pouvoirs en place.

Longtemps, les oeuvres sont créées par des artistes anglais, souvent militaires ou proches de l'armée. Ces images du Canada diffusées aux quatre coins de l’immense empire britannique contribuent fortement à forger l’identité de cette colonie. Et l'hiver devient vite un élément distinctif, central, de sa personnalité. Des militaires britanniques comme James Peachey (?-1797), George Heriot (1759-1839) et James Pattison Cockburn (1779-1847), de même que la femme d'un militaire, Mary Millicent Chaplin (1790-1858), illustrent à plusieurs reprises les paysages hivernaux du Bas-Canada sous un jour très positif, en souvenir de leur passage. Leurs thèmes préférés sont la chute Montmorency et son « pain de sucre », le pont de glace entre Québec et Lévis ainsi que diverses scènes de la ville de Québec et de ses environs.

Le paysage hivernal devient par la suite un thème très populaire auprès des peintres du XIXe siècle. Le plus connu d’entre eux, l’artiste d'origine hollandaise Cornelius Krieghoff (1815-1872), peint de nombreuses scènes de genre tirées des environs de Québec. Ses toiles illustrent les déplacements en traîneaux, les Amérindiens portant leurs habits d'hiver, ainsi que plusieurs activités hivernales comme la chasse, la cabane à sucre, la coupe du bois, etc. Krieghoff représente l'hiver comme une période de l'année relativement active et où l'on fête beaucoup. Ses toiles sont des témoignages exceptionnels de la vie quotidienne des gens ordinaires de l'époque, des astuces qu’ils utilisent pour traverser l’hiver et même en tirer du plaisir. Elles se retrouvent dans plusieurs institutions prestigieuses à travers le Canada.

«Les coupeurs de glace», 1904

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le thème du paysage d'hiver demeure en vogue. À cette époque, « le paysage fut un lieu privilégié de construction identitaire » (NOTE 2), particulièrement le paysage hivernal. La morte saison  s'avère le cadre de représentation par excellence d'une société qui demeure traditionnelle et où règne une certaine quiétude. Comme l’écrit Edith-Anne Pageot, dans le contexte de la montée d’une élite intellectuelle et politique francophone, cela « pouvait en quelque sorte faire écho à un nationalisme traditionaliste qui croyait à l'urgence de conserver un héritage français paysan fondé sur la famille, la paroisse et la vie rurale. » (NOTE 3) Parmi les peintres de l'hiver de cette période, on remarque Henri Julien, Horatio Walker, Maurice Cullen, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, Clarence Gagnon, Marc-Aurèle Fortin, Rodolphe Duguay et René Richard.

Henri Julien (1852-1908), peintre et illustrateur, nous a légué des œuvres ayant pour thèmes les déplacements et les festivités qui se déroulent en hiver. C’est le cas de « Promenade en traîneaux », « La course en berleau », « Scène d'hiver avec une carriole », « Traîneau tiré par un cheval » ou « Le palais de glace : attaqué et défendu par les raquetteurs de Montréal en 1884 ».

Horatio Walker (1858-1938) a notamment peint des tableaux intitulés « Noce canadienne » où l'on voit les nouveaux mariés bien emmitouflés dans un traîneau et « Les coupeurs de glace » qui illustre cette activité typiquement hivernale.  Maurice Cullen (1866-1934), avec ses paysages enneigés de Chicoutimi, Montréal et Québec, a « su renouveler le paysage d'hiver en révélant les textures et les couleurs possibles de la neige » (NOTE 4). Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté (1869-1937), au style plus symbolique que naturaliste, a peint les rivières enneigées aux reflets cristallins et leur dégel, un thème populaire dans le premier quart du XXe siècle en Amérique du Nord. Ses peintures comportent peu de signes de présence humaine, tels des habitations, ou des personnages. Elles représentent souvent la rivière Nicolet, dans la région d'Arthabaska, près du village natal du peintre.

«Un péager floué», 1847-1868

Clarence Gagnon (1881-1942) a quant à lui été inspiré par les villages, les champs et les montagnes enneigées de Baie-Saint-Paul et des Laurentides. Ses tableaux qui comptent parmi les plus connus sur ce thème  sont imprégnés de la nostalgie de l'ancien temps. Dans ses toiles, les gens se déplacent en traîneaux tirés par un cheval et coupent de la glace, comme autrefois. Ses neiges sont reconnues pour leur texture et leur éclat uniques (NOTE 5). Marc-Aurèle Fortin (1888-1970) a quant à lui brillamment peint l’hiver de Charlevoix dans quelques toiles moins connues de sa production. Rodolphe Duguay (1891-1973) a aussi peint plusieurs scènes d’hiver à la campagne, souvent calmes  comme dans  « Froidure », « Première scène de neige», « Beau soir d'hiver, « Deux granges sous la neige » et « Aurore boréale », et parfois déchaînées comme dans « Tempête de neige ou Neige douce ».

René Richard, d'origine suisse (1895-1982), est l’un de ceux qui a su le mieux exprimer « la nordicité, la solitude et la vie primitive des grands espaces territoriaux jalonnés par les saisons » (NOTE 6).  Ses tableaux témoignent avec force détails de la vie en forêt et des peuples autochtones, notamment des régions nordiques, car ceux-ci reposent sur ses propres expériences de trappeur. Enfin, Jean-Paul Lemieux (1904-1990) a proposé une représentation moderne de l'hiver, plus solitaire et mélancolique, qui a beaucoup frappé la sensibilité populaire. Plusieurs de ses toiles mettent en scène un seul personnage avec, en arrière-plan, de grandes étendues de neige, comme dans le tableau bien connu « Le visiteur du soir ». Lemieux avouait ouvertement sa peur de cette saison « traumatique » qu'il exorcisait à sa manière à travers la peinture (NOTE 7).

L'hiver demeure un thème fréquent en peinture québécoise dans la seconde moitié du XXe  siècle. Roland Pichet (1936- ), par exemple,  peint au cours des années 1970 d'immenses étendues de neige où les seuls signes de présence humaine sont des clôtures. C'est le cas de « Suite québécoise: Blues pour un piquet de clôture ». Ou encore dans « CN St-Placide » où il n’ilustre qu’une pancarte du CN, des rails et un train. Dans un tout autre registre, Miyuki Tanobe (1937- ) a opté pour une représentation joyeuse de l'hiver, dans un style naïf. Elle peint des enfants jouant dans la neige en contexte urbain. Ce bonheur apporté par l'hiver est aussi visible dans certaines des estampes de Louis Brien, produites au cours des années 1980, qui captent des instants de complicité entre un adulte et un enfant.

 

Photographier l'hiver

Marché en hiver, Québec, QC, vers 1885

Depuis le XIXe siècle, la photographie a aussi servi à documenter différents aspects de l'hiver, dont sa domestication. Dès que la photographie extérieure devient plus accessible, dans le dernier quart du XIXe  siècle, on voit apparaître plusieurs clichés montrant les rues déneigées et les déplacements quotidiens dans la neige et le froid, surtout en milieu urbain.  Alexander Henderson (1831-1913) à Montréal et Frederick Würtele à Québec ont produit de nombreuses scènes de ce type. Tout comme Louis-Prudent Vallée (1837-1905), ils ont photographié les spectaculaires bancs de neige de ces deux villes et ont porté leur attention à la circulation des tramways et des trains.

Les divertissements hivernaux, comme les carnavals et les sports d'hiver (patinage artistique, hockey, ski, glissade, etc.) sont d'autres sujets populaires à l'époque. Certaines de ces photographies ornent des cartes postales et diverses publications destinées aux touristes, autant de manières de présenter l'exotisme de l'hiver aux étrangers. Des scènes hivernales sont même recréées en studio au tournant du XXe  siècle comme au studio Notman à Montréal ou à celui des Livernois à Québec.

Une autre tendance que l'on observe encore aujourd’hui est de photographier des paysages de campagne où l’on magnifie la beauté de la nature Les parements exotiques de l'hiver et le plaisir que procurent ses divertissements particuliers sont des atouts que met de l'avant l'industrie touristique pour attirer les visiteurs, des origines de la photographie jusqu’à aujourd’hui. Mais cette tendance à idéaliser l'hiver côtoie parfois la dure réalité de la saison froide. Par exemple, dans l’ouvrage Hivers, sous la direction de Bertrand Carrière (2003), les scènes d’enfants qui s'amusent dans la neige alternent avec celles où des itinérants se heurtent à des froids rigoureux.

 

Filmer l'hiver

Photo promotionnelle du film Mon oncle Antoine, réalisé par Claude Jutra, ONF (1971)

L'hiver est aussi un thème récurrent dans les classiques du cinéma québécois où les défis que pose l’hiver renvoient souvent à des combats personnels. C’est le cas du documentaires Les Raquetteurs  de Gilles Groulx et Michel Brault (1958), qui se déroule durant un congrès de raquetteurs à Sherbrooke. Les Bûcherons de la Manouane d'Arthur Lamothe (1962) présente, pour sa part, la vie risquée des travailleurs de la forêt qui travaillent dans la neige et le froid. Ce combat, on le voit aussi dans deux des premiers longs métrages de fiction tournés au Québec : Astataïon ou le Festin des morts (1965) de Fernand Dansereau et La Vie heureuse de Léopold Z de Gilles Carle (1965). Le premier, inspiré des Relations des Jésuites, nous ramène en Nouvelle-France, alors qu’un Jésuites meurt dans une tempête de neige. Dans le second, Léo, préposé au déneigement, voit son équilibre menacé par une tempête de neige la veille de Noël. De même, dans Poussière sur la ville (1967), une oeuvre d'Arthur Lamothe adaptée du roman d’André Langevin – primé Récipiendaire du prix du Cercle du livre de France – l’hiver symbolise « l'engourdissement du Québec » (NOTE 8).

Plus tard, dans les films d'époque tournés au cours des années 1970, l’hiver reflète le drame que vivent les personnages. C'est une période de transformation politique et de montée du nationalisme québécois. Deux des films les importants de cette période : Mon oncle Antoine et Kamouraska, tous deux réalisés par Claude Jutra, comportent de mémorables scènes d’hiver. Dans Mon oncle Antoine (1971), la petite communauté de Thetford Mines se prépare à fêter Noël. On suit le jeune Benoit qui découvre le monde des adultes avec ses peines et ses joies, notamment lorsqu’il accompagne son oncle qui va chercher la dépouille du petit Marcel pendant une tempête, dont ils perdront le cercueil en cours de route... Ce film reflétant le milieu de vie et la culture typique du Québec traditionnel en éveil a connu un succès enviable sur la scène internationale et a été sacré meilleur film canadien de tous les temps en 1984, 1993 et 2004 par un jury du Festival du film de Toronto. Dans Kamouraska (1973), tiré du roman d'Anne Hébert (Prix des libraires et Prix du livre de Paris), le docteur Nelson traverse une tempête de neige alors qu'il se rend assassiner le mari de son amante : le seigneur de Kamouraska. Les scènes les plus dramatiques du film s’appuient sur la rigueur de l’hiver que les personnages combattent avec difficulté (NOTE 9).

Photo promotionnelle du film La vie heureuse de Léopold Z, réalisé par Gilles Carle, ONF (1965)

En général, au cinéma, l'hiver est une saison où l'on vit des moments difficiles. André Blanchard, dans L'hiver bleu (1979), traite du « désarroi identitaire » dans une histoire qui se déroule à Val-d'Or (NOTE 10). Le taux de chômage est élevé et les gens sont peu optimistes quant à l'avenir. Dans Au Clair de la lune d'André Forcier (1982), les personnages, François et Albert, s'installent dans une voiture que recouvre la neige et se laissent mourir. Ainsi, l'hiver est une métaphore du « désir de liberté [qui] est couplé à l'impossibilité de le réaliser » (NOTE 11). Dans Les jardins d'hiver, George Dufaux dénonce le sort réservé aux personnes âgées que la société a tendance à oublier dans des foyers. Dans Le Dernier glacier de Jacques Leduc et Roger Frappier (1984), on assiste aux derniers moments de la ville de Schefferville, « un paradis artificiel » (NOTE 12) en milieu nordique que les gens vont bientôt perdre. Enfin, dans La Florida de George Mihalka (1993), les Québécois fuient carrément l'hiver au profit du Sud.

Mais l'hiver est aussi propices à des moments plus heureux où l'enfant et l'adulte s'amusent, comme dans Le Martien de Noël de Bernard Gosselin (1971), ou le très populaire La Guerre des tuques d'André Melançon (1984), premier film de la fructueuse série Contes pour tous destinée au jeune public, dans lequel deux groupes d’enfants s'affrontent pour la prise d’un fort de neige, sans malice ni violence, ou encore Histoires d'hiver (1999) (NOTE 13).

Récemment, avec Curling de Denis Côté (2010)  et Trois temps après la mort d'Anna (NOTE 14) de Catherine Martin (2010), on retrouve des personnages qui s'isolent de la société pour soigner leurs blessures. L'hiver devient alors un moment d'introspection.  Toujours en 2010, Gilbert Duclos et Hélène de Billy  nous ont présenté le documentaire web Sacré montagne, qui porte sur le Mont-Royal à Montréal et dont un segment porte sur l'hiver. Cette saison y est présentée comme une occasion de s'amuser et de se mettre en forme,  d'être en contact avec la nature, grâce au hockey, au jogging, à la glissade, etc.

 

Un patrimoine toujours vivant

La chute Montmorency en hiver, QC, 1866

Aujourd’hui comme au XVIIIe siècle, l’hiver s’impose aux créateurs d’images. Quel que soit l’angle sous lequel on l’observe et le dépeint, il demeure omniprésent dans la culture visuelle du Québec et du Canada. Même en plein cœur de l’été, avec autant d’œuvres qui l’illustrent, l’hiver n’est jamais loin. Chacun se réapproprie cette saison à sa manière, en y mêlant ses préoccupations personnelles et celles de son peuple. Au fil des œuvres et des saisons, l’hiver est devenu plus qu’une manifestation naturelle, il incarne l’un des principaux personnages de notre mythologie collective.

 

Équipe de rédaction de l'Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française

Avec la collaboration de Vicky Lapointe, M.A., Historienne et blogueuse, Patrimoine, Histoire et multimédia

 

 

 

 

 

Documents complémentairesCertains documents complémentaires nécessitent un plugiciel pour être consultés

Médias 360
  • Nuit blanche de sculpture sur neige, Carnaval de Québec, 2011
Photos

Notes

1. Bertrand Carrière (dir.), Hivers, Montréal, Les 400 coups, 2003, 116 pages.

2. Ibid,  p. 287-305.

3. Pageot, Edith-Anne, « Paysages, dépaysements. La construction de mythes identitaires dans l'art canadien moderne et contemporain», International Journal of Canadian Studies / Revue internationale d'études canadiennes, no36, 2007, p, 291.

4. Guy Robert,  La peinture au Québec depuis ses origines, Sainte-Adèle, Iconia, 1978, p. 57.

5. Clarence Gagnon et Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté ont en commun d'avoir illustré le roman Maria Chapdelaine. Suzor-Coté a participé à l'édition d’art de 1916 publiée par J. A. Lefebvre, au Québec, alors que Gagnon a illustré l'édition française de 1933.

6. «René Richard, peintre paysagiste», Esther Pelletier, Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française, site consulté le 10/05/11 [en ligne] http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-386/Ren%C3%A9_Richard,_peintre_paysagiste.html

7. Gaétan Brulotte, L'univers de Jean-Paul Lemieux, Montréal, Fides, 1996, p. 127.

8. Arthur Lamothe dans André Lafrance, avec la collaboration de Gilles Marsolais, Cinéma d'ici, 1973, p. 174.  cité dans «Poussière sur la ville», Yves Lever, site consulté le 05/10/11 [En ligne]  http://pages.videotron.com/lever/Films/Poussiere.html

9. Au contraire de Mon oncle Antoine, et malgré le budget de production le plus important accordé à un film canadien jusque-là, le film Kamouraska a été plutôt mal reçu par la critique à l'époque.

10. Yves Lever, Le cinéma québécois A la recherche d'une identité?, Montréal, Presses de l'Université du Québec, 2004, p.159.

11. Ibid,  p.174

12. Suzanne Laverdière, «Le Dernier glacier, la perte d'une illustion»,24 images, n° 24, 1985, p. 33-34.  http://www.erudit.org/culture/images1058019/images1075649/21910ac.pdf

13. Film qui se déroule en 1966-1967 et qui raconte l'histoire de Martin Roy, obsédé par le hockey.

14. Film tourné au Kamouraska, tout comme le film Kamouraska (1973) de Claude Jutra.

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