Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, premier gouverneur de Montréal

par Cousin, Jacques

Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, fondateur de Montréal 1642, avec signature en fac-similé
En 2012 avaient lieu les célébrations du 400e anniversaire de naissance de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve. De nombreuses activités et cérémonies se sont déroulées, tant en France qu’à Montréal, dans le cadre de ce qui a été reconnu comme Célébration nationale par le Ministère de la Culture et de la Communication de la France. Mais connaît-on bien celui qu’on qualifie maintenant de cofondateur (en compagnie de Jeanne Mance) et premier gouverneur de Ville-Marie, devenue Montréal, la métropole du Québec? Cet individu dont on commémore la mémoire dans l’histoire et le patrimoine des deux côtés de l’Atlantique.

Article available in English : COMING SOON

 

Des anniversaires marquants

Le 400e anniversaire de la naissance de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, a été reconnu Célébration nationale par le Ministère français de la Culture et de la Communication. En 2012, de nombreuses manifestations, festivités et commémorations ont été organisées autour de cet  évènement, tant en Champagne, sa région natale, qu’ailleurs en France et à Montréal.

Monument à Maisonneuve, Montréal

Le 15 février, jour de sa naissance, eut lieu une soirée mémorable à Neuville-sur-Vanne, petit village de l’Aube où il vit le jour : défilé, dévoilement de plaques, discours, banquet et superbe feux d’artifice en présence de très nombreuses personnalités françaises, québécoises et canadiennes, notamment Helen Fotopoulos, représentant le maire de Montréal, Michel Robitaille, délégué général du Québec à Paris, et Sylvie Bédard, directrice culturelle de l’ambassade du Canada. Un circuit pédestre et équestre « Sur les pas de Chomedey de Maisonneuve » a été réalisé, ainsi qu’une magnifique exposition qui circule en  France. Elle a aussi été présentée dans le hall de l’hôtel de ville de Montréal. Au programme de ces célébrations, on compte aussi un colloque international de très haute tenue, des conférences, une pièce de théâtre historique  intitulée « Le testament de Maisonneuve », une belle cérémonie avec le concours des Tambours et Cuivres de la Nouvelle-France et un voyage à Montréal et au Québec. Toutes ces manifestations étaient organisées et proposées par le Comité Chomedey de Maisonneuve.

Rappelons que 20 ans plus tôt, en 1992, se déroulait un autre anniversaire d’envergure, celui du 350e anniversaire de la fondation de la ville de Montréal. Pour l’occasion, de nombreuses activités, concerts et événements spéciaux ont été organisés. Ainsi, l’Orchestre symphonique de Montréal a présenté le Te Deum de Berlioz à la Basilique Notre-Dame en mémoire du premier Te Deum chanté par le sieur de Maisonneuve et ses compagnons à leur arrivée à Ville-Marie. Les gouvernements du Québec et du Canada ont aussi profité de cet anniversaire pour réaliser divers aménagements urbains, notamment le Musée d'archéologie et d’histoire de Pointe-à-Callières inauguré le 17 mai 1992 sur le site même qui a vu naître Montréal. On peut d’ailleurs observer dans le sous-sol de ce musée des vestiges remontant aux premières décennies de la ville, sur un site classé Lieu historique et archéologique national en 1999 par le gouvernement du Québec. D’autres célébrations sont déjà en préparation pour le 375e anniversaire qui aura lieu en 2017.

Mais qui était donc Paul Chomedey de Maisonneuve ?

 

De noble champenois à fondateur mystique

Demeure natale de Paul Chomedey de Maisonneuve

La famille de Chomedey est issue de la vieille noblesse champenoise. Ses armes sont « d’or à trois flammes de gueule tortillantes en pointe vers le chef disposées deux et un ». Louis de Chomedey, sieur de Germenoy et de Chevannes, épouse le 11 septembre 1607, en secondes noces, Marie de Thomelin, dame de Bourg de Partie, seigneurie de Neuville-sur-Vanne. Ils eurent quatre enfants : Paul, leur fils aîné, naît le 15 février 1612. Il devient sieur de Maisonneuve à l’âge de deux ans, suite à l’achat par son père du domaine portant ce nom.

Depuis plusieurs décennies, la France jetait les bases de ce qui deviendrait bientôt la Nouvelle-France. Jacques Cartier, après avoir abordé l’Est du Canada en 1534, a remonté le Saint-Laurent en 1535 jusqu’à l’île d’Hochelaga, baptisant la montagne dominant le site de « Mont Royal » en l’honneur du roi de France, François Ier. Jean de Biencourt sieur de Poutrincourt fonde Port-Royal en 1604, en Acadie. Puis Samuel Champlain fonde Québec en 1608. Laviolette (NOTE 1) construira un premier fort à Trois-Rivières en 1632. Si Québec et Trois-Rivières voient le jour avant tout pour des raisons commerciales, Montréal est un projet qui prend appui sur des raisons mystiques.

Groupe de statues de cire présentant la fondation de Montréal en 1642. Musée Eden, Montréal, 1940.

C’est en effet à l’instigation de Jérôme Le Royer de la Dauversière que la fondation de Montréal est envisagée. Né à La Flèche en 1597, il fonde la congrégation des religieuses hospitalières de Saint-Joseph en 1630 après avoir entendu une « voix » le lui commander. La « voix » lui demanda également d’établir dans l’île du Mont-Royal une colonie où la Sainte Famille serait honorée. Monsieur de La Dauversière parla de cette vision au chancelier Pierre Séguier en présence de personnes influentes : Pierre Chevrier, baron de Fancamp, premier bailleur de fonds de l’entreprise mystique d’Hochelaga, le baron de Renty et l’abbé Jean-Jacques Ollier, plus tard fondateur des Prêtres de Saint-Sulpice. La compagnie des « Messieurs et Dames de la Société Notre-Dame du Mont-Réal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France » est alors créée.

Bien que s’agissant d’une expédition pacifique et d’évangélisation, il fallait à cette entreprise un chef exceptionnel unissant la valeur militaire, la dignité et les capacités d’un administrateur civil. Le choix se porta sur Paul de Chomedey sieur de Maisonneuve, gentilhomme d’une des meilleures familles de Champagne.

 

Fondation de Ville-Marie

Montréal, monument de Maisonneuve, fondateur de Montréal (1642), bas-relief illustrant la première messe à Ville-Marie le 18 mai 1642

Aussitôt désigné, Paul de Chomedey entre dans la Compagnie des Cent-Associés en qualité de gouverneur de l’île. Au printemps 1641, c’est le grand départ de La Rochelle : un bateau avec onze personnes (dont une seule femme, la champenoise Jeanne Mance) (NOTE 2), et un deuxième avec 24 compagnons. Douze colons partent de Dieppe à bord d’un troisième navire. La saison des glaces étant proche, Maisonneuve et sa petite troupe consentent à passer l’hiver à Québec. Enfin, trois barques partent à destination de Montréal le 8 mai 1642. Après dix jours passés sur le Saint-Laurent, les pinasses abordent l’île du Mont-Royal à la pointe appelée aujourd’hui Pointe-à-Callières et actuelle place Royale. C’était le matin du 18 mai.

Maisonneuve prend possession de l’île. Quarante-huit colons chantent le Veni Creator et écoutent le sermon du père jésuite Barthélemy Vimont au cours de la première messe. C’est une véritable prophétie : « Ce que vous voyez n’est qu’un grain de sénevé, mais il est jeté par des mains si pieuses et animées de l’esprit de foi et de religion, que sans doute il faut que le ciel ait de grands desseins puisqu’il se sert de tels ouvriers et je ne fais aucun doute que ce petit grain ne produise un grand arbre, ne fasse un jour des merveilles, ne soit multiplié et ne s’étende de toutes parts ». Ville-Marie est née, Montréal est fondée. Sans perdre de temps, Maisonneuve organise, ordonne et décide. Les hommes défrichent et construisent palissades et baraquements en bois. Quelques Algonquins et Hurons s’aventurent au camp de Ville-Marie.

 

Une vie périlleuse

Paul de Chomedey de Maisonneuve, 1612-1676

Les premiers ennuis ne tardent pas à survenir. Dès janvier 1643, d’importantes inondations menacent d’engloutir Ville-Marie. Maisonneuve fait le vœu de monter une croix sur le sommet du Mont-Royal si les eaux se retirent. C’est le cas, et à l’emplacement de cette croix de bois – hissée par Maisonneuve lui-même – s’élève aujourd’hui la grande croix métallique qui domine la métropole. Si cette première année d’existence est aussi marquée par la première attaque des Iroquois, au cours de laquelle cinq colons sont tués, la première récolte de blé, de maïs et de pois est en revanche abondante et confirme la fertilité des terres de l’île.

En 1647, Louis XIV propose à Maisonneuve de devenir gouverneur de la Nouvelle-France et donc de déménager à Québec, mais celui-ci refuse, préférant se consacrer entièrement à sa mission. Avec l’aide de Jérôme Royer de La Dauversière, il rédige les structures et le règlement intérieur de Ville-Marie. Tout y est prévu : les concessions de terres aux colons, la justice, l’entretien et l’organisation générale de la garnison, etc. La société prend corps petit à petit. D’octobre 1651 à juin 1653, Maisonneuve est en France pour lever la « grande recrue de 1653 » : 108 hommes et quelques femmes dont Marguerite Bourgeoys, qui devient la première institutrice de Montréal et fonde la congrégation Notre-Dame du Canada. Cet apport va véritablement sauver Ville-Marie, car les tentatives de Maisonneuve d’établir la paix avec les Iroquois échouent. La petite colonie de Ville-Marie compte malgré tout 372 âmes en 1660. Quelque 123 concessions de terre ont été allouées sur l’île.

Delfosse, Vieux Montreal: résidence de Maisonneuve, fondateur de Montréal, construite en 1652

En 1665, avec le bref passage de deux ans à Québec du marquis Alexandre de Prouville de Tracy, à titre de lieutenant-général de la Nouvelle-France, le contraste existant entre Québec et Montréal s’accentue : d’un côté figure Tracy, qui « ne marchait jamais sans être précédé de vingt-quatre gardes, sans être suivi de six laquais, environné d’un grand nombre d’officiers richement vêtus »… et de l’autre côté l’humble Maisonneuve, efficace mais « pataugeant dans les défrichés, les cultures et les boues de Ville-Marie ». En dépit de ce train différent qui ira en s’amenuisant au fur et à mesure que la réussite commerciale de Montréal se confirmera, la réussite de Maisonneuve et sa forte personnalité attisent la jalousie des hommes en pouvoir à Québec, notamment du premier évêque de la colonie, monseigneur François de Laval.

 

Les dernières années à Paris

L’indépendance du gouvernement de Montréal sur les plans spirituel et laïc par rapport aux autorités de Québec, et la position privilégiée qu’occupe la ville nouvelle sur la route du commerce des fourrures en provenance de l’ouest, bref la rivalité qui existe déjà entre Québec et Montréal conduira à ce qu’on peut presque qualifier d’« expulsion » du premier gouverneur de Montréal au printemps 1665. Paul de Chomedey de Maisonneuve quitte alors le Canada pour ne plus y revenir. Il abandonne à l’Hôtel-Dieu de Montréal ses meubles, ses effets et même son luth. Il conserve cependant son titre de gouverneur (NOTE 3). De retour en France, il demeure chez les Pères de la Doctrine Chrétienne à Paris. Ses rentes lui permettent une « aisance modeste » et il conserve un certain prestige à la Cour, où ses avis sont écoutés. Grâce à ses démarches, le Roi signe les lettres patentes (26 juin 1671) confirmant l’établissement de la Congrégation de Notre-Dame du Canada, communauté féminine fondée par Marguerite Bourgeoys. Maisonneuve s’éteint le 9 septembre 1676 et il est inhumé le lendemain dans la crypte de la chapelle Saint-Charles des Pères de la Doctrine Chrétienne, en présence de Jérôme Royer de La Dauversière.

 

Mémoire de Maisonneuve en France

En France, de nombreux témoignages rappellent le souvenir de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, cofondateur et premier gouverneur de Ville-Marie. Dans son village natal, Neuville-sur-Vanne, la place principale a été baptisée Place Paul-de-Chomedey en 1910, en écho à la « découverte » de son acte de baptême peu de temps auparavant. On y trouve aussi le parc Montréal, les rues Ville-Marie, Pointe-aux-Trembles, du Québec, des Laurentides, du Mont-Royal, et du Saint-Laurent. Enfin, le haut lieu culturel du village est le Centre culturel Maisonneuve.

Le vitrail de l’église de Brouage rappelant les illustres fondateurs de Québec et Montréal

Retardées par la Première Guerre mondiale, les reconnaissances officielles française et canadienne ont fini par avoir lieu en mai 1926. Lors de grandioses cérémonies, on a posé une plaque à la mairie et une autre à l’église, cette dernière offerte par la Société Historique de Montréal. En 1975, MM. Denis Hardy, ministre des Affaires culturelles du Québec et Robert Galley, ministre du gouvernement français, ont dévoilé un monument à la gloire du fondateur, au chevet de l’église. Cette stèle est sans aucun doute l’un des lieux de mémoire les plus fréquentés par des visiteurs outre-Atlantique dans la région champenoise. Du château familial des Chomedey, construit en 1583, ne subsistent que le colombier et les fondations qui supportent l’actuelle demeure. L’emplacement des douves est encore bien visible et une plaque apposée en 1992 rappelle que ce lieu a vu naître un illustre Français.

Il n’y a pas que dans son village natal que le souvenir de Paul de Chomedey est vivant : à Troyes, chef-lieu du département de l’Aube où son acte de naissance est conservé, et visible aux Archives départementales, l’une des principales artères a été baptisée avenue Chomedey-de-Maisonneuve. Deux plaques rendent hommage au fondateur de Montréal : une bilingue apposée en 1949 sur la façade de l’Hôtel de Ville par les citoyens de Montréal et une autre apposée sur l’église Saint-Jean en 1952, lors de la béatification de Marguerite Bourgeoys, qui inscrit dans la pierre une phrase célèbre de Paul de Chomedey annonçant la grande recrue de 1653 : « J’amène une excellente fille nommée Marguerite Bourgeoys, personne de bon sens et de bon esprit, dont la vertu est un trésor qui sera un puissant secours au Montréal. C’est un fruit de notre Champagne, cette province qui a tant donné pour le Canada ».

Plaque de la place du village rappelant qu'il s'agit du lieu de naissance de Paul de Chomedey

La Ville de Paris, et principalement le Ve arrondissement, n’est pas restée inactive car deux plaques évoquent le « ci-devant gouverneur de Montréal ». La première a été apposée en octobre 1968 par la Société Académique de l’Aube et le Comité Chomedey de Neuville-sur-Vanne au 75, rue Cardinal-Lemoine, entrée principale des Pères de la Doctrine chrétienne où demeura Paul de Chomedey à son retour du Canada. La seconde, dévoilée en juillet 1995, est visible au 10, rue Rollin, à l’emplacement de la chapelle sous laquelle se trouvent encore les restes de Maisonneuve.

Loin de la Champagne et de Paris, le petit village de Brouage en Saintonge, patrie de Samuel de Champlain, possède une église qui est l’un des sites français le plus visité des Québécois : on y voit un vitrail offert par la ville de Montréal en 2008, représentant le sieur de Maisonneuve avec Ville-Marie au premier plan. 

Parmi tous ces souvenirs et témoignages, il ne faut pas oublier la reconnaissance nationale de la France pour un de ses plus illustres bâtisseurs de sa colonie de la Nouvelle-France avec l’émission d’un timbre-poste à l’effigie du cofondateur et premier gouverneur de Montréal. La mémoire de Maisonneuve en France est donc bien présente.  Bien entendu, elle l’est encore davantage au Québec où l’œuvre fondatrice de Maisonneuve compte parmi les faits marquants de l’histoire du Canada. 

 

Jacques Cousin
Fondateur et président du Comité Chomedey de Maisonneuve
Médaille de l’Académie Arts, Sciences et Lettres de Paris
Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques

Documents complémentairesCertains documents complémentaires nécessitent un plugiciel pour être consultés

Photos

Article suggéré

  • Statue de Jeanne Mance. Association Langres-Montréal
    Mémoire de Jeanne Mance à Langres

    Fondatrice de l’Hôtel-Dieu de Montréal en 1642, Jeanne Mance meurt en 1673 « en réputation de sainteté », selon mère Juchereau de Saint-Ignace qui est alors supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec. Jeanne Mance est née en 1606 à Langres, en Champagne, et a quitté sa ville natale à l’âge de 34 ans pour répondre à une vocation missionnaire irrésistible qui l’a emmenée au Canada. Les Langrois vont ignorer qu’elle est née parmi eux jusqu’à la découverte de son acte de baptême en 1931. Il faudra alors la mobilisation du clergé québécois en faveur de la béatification de Jeanne Mance, des années 1940 aux années 1960, pour rendre possible la survivance de sa mémoire dans sa ville natale. Aujourd’hui personnalité langroise reconnue, le visage de Jeanne Mance a évolué : la fondatrice de l’Église canadienne est devenue une « infirmière sans frontières » au fur et à mesure que l’Église catholique perdait de son influence, tant en France qu’au Québec. En 2012, elle a aussi été reconnue officiellement co-fondatrice de la ville de Montréal.

Notes

1. On ne connaît pas avec certitude le prénom ou le nom complet du fondateur de Trois-Rivières, ni même si « Laviolette » était son véritable nom ou simplement un surnom, comme il était d'usage courant à cette époque. Des recherches menées au début du XXIe siècle ont permis de poser l’hypothèse qu’il s’agissait en fait de Théodore Bochard Duplessis dit Laviolette, général de la flotte de la Compagnie des Cent-Associés au Canada. Source : Ville de Trois-Rivières, http://citoyen.v3r.net.

2. Si Paul de Chomedey de Maisonneuve a pendant longtemps été considéré comme l’unique fondateur de Montréal, Jeanne Mance a été officiellement reconnue cofondatrice de Montréal, aux côtés de Maisonneuve, en mai 2012. Première femme d'origine européenne à fouler le sol de Montréal en 1642, mademoiselle Mance a vécu sa vocation avec les Sœurs hospitalières de l'Hôtel-Dieu, demeurant toutefois laïque et célibataire, jusqu'à sa mort en 1673.

3. Plusieurs documents (1665, 1671, 1676) voient la mention « ci-devant gouverneur de Montréal » précéder sa signature, alors qu’il est pourtant retourné en France.

Bibliographie

Benoit, Pierre, Figures canadiennes. Maisonneuve, Mame, 1960, 190 p.

Cousin, Jacques, Paul de Chomedey sieur de Maisonneuve fondateur et premier gouverneur de Montréal, la Lucarne ovale, 1992, 48 p.

Cousin, Jacques, Rôle de quelques Aubois et Champenois en Nouvelle-France au 17e siècle, extrait des mémoires de la Société Académique de l’Aube, tome CXXIX, 2005, 10 p.

Desrosiers, Léo-Paul, Paul de Chomedey sieur de Maisonneuve, Montréal, Fides, 1967, 320 p.

Les Cahiers de la Société historique de Montréal, Montréal, Presses Mirage Ltée, 1996, 120 p.

Société Académique de l’Aube, Hommage à Paul de Chomedey, extrait des Mémoires n° 105, 1971, 14 p.

Tard, Louis-Martin, Chomedey de Maisonneuve le pionnier de Montréal, Montréal, XYZ, 1994, 205 p.

Retour vers le haut

© Tous droits réservés, 2007
Encyclopédie du patrimoine culturel
de l'Amérique française.

Gouvernement du Canada