Alexis de Tocqueville et le Bas-Canada en 1831
par Corbo, Claude
Les écrits d'Alexis de Tocqueville comptent de multiples pages consacrées à la population, à la destinée historique et à la situation politique et culturelle du Bas-Canada dans l’Empire britannique. Ces pages proposent de sagaces observations et des analyses lucides sur ces sujets. Alexis de Tocqueville (1805-1859) est particulièrement réputé pour son chef-d’œuvre De la démocratie en Amérique (1835), qui présente une brillante analyse de l’irrésistible avènement de la société démocratique des jeunes États-Unis d’Amérique. Dans cet ouvrage, Tocqueville examine de façon perspicace une civilisation caractérisée par le désir de l’égalité, l’individualisme parfois forcené et la tyrannie toujours possible de la majorité. L’ouvrage repose sur des observations méthodiques, engrangées au cours d’un périple de neuf mois dans tout le pays (du 9 mai 1831 au 20 février 1832) avec un collègue magistrat, Gustave de Beaumont. On sait moins que les deux voyageurs ont aussi séjourné au Bas-Canada du 23 août au 2 septembre 1831, parce que ce séjour n’a pas inspiré à Tocqueville un ouvrage spécifique.
Article available in English : Alexis de Tocqueville’s visit to Lower Canada in 1831
Le Bas-Canada en 1831
Devenu colonie britannique depuis trois quarts de siècle, le Bas-Canada compte en 1831 une population majoritairement francophone, catholique et rurale de 550 000 habitants, incluant un cinquième d’origine britannique. L’agriculture, l’exploitation de ressources naturelles et le commerce constituent le cœur de l’activité économique. L’Église catholique, dont les dirigeants s’accommodent bien de l’appartenance de la colonie à l’Empire britannique, encadre la population par ses paroisses quadrillant le territoire. Une petite bourgeoisie laïque (professions libérales, commerçants, quelques instituteurs et journalistes), sensible aux idées libérales européennes et à l’expérience politique des États-Unis, se préoccupe activement de politique depuis l’institution d’une législature élue en 1791. Au moment du passage de Tocqueville, le Bas-Canada vit des tensions politiques de plus en plus vives qui culmineront avec les insurrections armées de 1837-1838 (la Rébellion des patriotes). L’Assemblée législative, formée majoritairement d’élus canadiens-français, sous la direction de Louis-Joseph Papineau, affronte le gouverneur britannique et son Conseil législatif (le gouverneur nomme les membres du Conseil qui sont surtout des Britanniques). L’un des principaux points de friction est le budget de la colonie : l’Assemblée en réclame le contrôle alors que le gouverneur veut préserver le pouvoir entier qu’il détient sur sa gestion. Le Parti canadien de Louis-Joseph Papineau porte des revendications nationalistes – l’autonomie interne de la colonie – et libérales – le pouvoir de l’Assemblée élue. Tel est le pays que découvre Tocqueville.
Séjour et rencontres
Le séjour de Tocqueville et Beaumont au Bas-Canada (NOTE 1) apparaît comme un interlude décidé de façon spontanée au milieu d’une entreprise d’exploration en profondeur des États-Unis. Dans une lettre à sa mère, datée du 19 juin 1831, donc plus de deux mois après son arrivée en terre américaine, Tocqueville annonce son intention de faire ce qu’il décrit comme « le voyage à la mode dans ce pays-ci » vers la région du Niagara. Il précise : « Le Canada pique vivement notre curiosité. La nation française s’y est conservée intacte : on y a les mœurs et on y parle la langue du siècle de Louis XIV (NOTE 2). » Après son passage au Bas-Canada, dans une lettre datée du 7 septembre 1831, Tocqueville se félicite de sa visite : « il n’y a pas six mois, je croyais, comme tout le monde, que le Canada était devenu complètement anglais ». La visite lui a été une agréable découverte, mais une découverte qui le rend un peu perplexe : « Nous nous sentions comme chez nous, et partout on nous recevait comme des compatriotes, enfants de la vieille France, comme ils l’appellent. À mon avis, l’épithète est mal choisie : la vieille France est au Canada ; la nouvelle est chez nous (NOTE 3). » Ainsi, Tocqueville découvre des réalités auxquelles il ne s’était pas spécialement préparé. Comparativement à d’autres voyages de Tocqueville en pays étrangers, le passage au Bas-Canada fut bref (NOTE 4). Heureusement, sa perspicacité, sa clairvoyance, sa sagacité remarquables purent compenser.
Il est intéressant d’évoquer les interlocuteurs rencontrés par Tocqueville : des agriculteurs, lors des excursions dans les environs de Québec, des ecclésiastiques (dont il dit qu’ils forment « la première classe parmi les Canadiens ») et des avocats lors de sa visite à un tribunal. Il a vu ceux que l’on appelle encore des « Indiens ». L’élite le laisse songeur; selon lui dans les « classes éclairées », la tentation de l’assimilation aux Anglais est déjà présente : « beaucoup […] ne nous ont pas paru animés au degré que nous croyions, du désir de conserver intacte la trace de leur origine, et de devenir un peuple entièrement à part. Plusieurs ne nous ont pas paru éloignés de se fondre avec les Anglais (NOTE 5) ».
Tocqueville a aussi avec des notables des échanges substantiels et structurés. Mais, l’échantillonnage de notables rencontrés et cités comporte certaines limites. Ainsi, le sulpicien Joseph-Vincent Quiblier, rencontré à Montréal le 24 août, Français d’origine, arrivé au Canada en 1825, supérieur du Grand Séminaire, est un homme prudent, conservateur, porté à la conciliation avec le pouvoir en place. Les frères Mondelet sont des réformistes modérés. John Neilson, Écossais arrivé en 1790, éditeur du journal bilingue La Gazette de Québec, député à la Chambre d’assemblée de 1818 à 1833, est allé à Londres en 1823 et 1828 pour protester contre le projet d’union des deux Canadas et présenter des pétitions à cet effet. Neilson a été dans la mouvance de Louis-Joseph Papineau; cependant, au moment du séjour de Tocqueville, les liens entre Neilson et Papineau ont commencé à se distendre. Tocqueville et Beaumont ne semblent pas avoir rencontré des tenants de positions plus radicales. En particulier, rien, dans l’état actuel des connaissances, ne permet d’affirmer que Tocqueville ait croisé Papineau pendant son séjour. Il n’y a pas eu non plus de rencontre avec des membres du gouvernement ou de l’administration publique du Bas-Canada.
La vision de Tocqueville du Bas-Canada
Pour Tocqueville, le Bas-Canada a constitué une découverte et une révélation à la fois émouvantes et douloureuses.
Comme d’autres voyageurs européens, Tocqueville apprécie les splendeurs de la géographie, par exemple l’impressionnant fleuve Saint-Laurent. Le pays lui-même est pittoresque et majestueux. Il s’inquiète cependant du sort des autochtones, au Bas-Canada comme aux États-Unis. L’occupation des terres par les populations blanches n’augure pas bien de l’avenir des peuples autochtones. La découverte de la nation francophone l’enchante et l’éblouit à la fois. Il note la puissante progression démographique des Canadiens français, dont le nombre a presque décuplé depuis la cession de la colonie à la Grande-Bretagne. Surtout, à certains moments, il constate avec bonheur que, malgré trois quarts de siècle sous la férule britannique, il y a encore en Amérique du Nord un rameau de la France, un rameau vigoureux, conscient de son identité et attaché à celle-ci. Les Canadiens français ont conservé des traditions culturelles anciennes. Dans une lettre du 7 septembre 1831, il écrit de ses hôtes : « Ce sont encore des Français trait pour trait ; non pas seulement les vieux, mais tous, jusqu’au bambin qui fait tourner sa toupie(NOTE 6). » Les Français du Canada sont « restés absolument semblables à leurs anciens compatriotes de France ».
Les mœurs de la population sont douces, accueillantes, les gens sont de bonne humeur; ils ont l’esprit alerte et le goût de la répartie. La découverte des campagnes révèle une paysannerie prospère, bien organisée, bien logée. Les villages sont beaux et le pays fait souvent penser à la « vieille France ». Le régime seigneurial, qui perdurera jusqu’en 1854, est devenu une formalité plus qu’autre chose, même s’il est source d’irritation. Cela n’empêche pas que les terres soient bien cultivées et rentables. La religion est très présente dans la population; le clergé occupe une place importante et témoigne d’un solide loyalisme envers la domination britannique. Cependant, la religion apparaît d’abord à Tocqueville comme un phénomène fondé sur une croyance sincère, un attachement identitaire, et beaucoup moins comme une affaire politique. La religion est aussi un obstacle aux mariages mixtes. Très certainement, Tocqueville est profondément ému et heureux de retrouver au Bas-Canada une population française de langue, de tradition et de culture, qui apparaît profondément attachée à son identité, qui est portée par une démographie généreuse et qui semble résolue, malgré une conscience politique qui ne s’affirme pas toujours très explicitement, à demeurer elle-même.
Mais, le bonheur de cette découverte, de ces retrouvailles avec un peuple français, se révèle bientôt terni et même assombri d’inquiétudes. Ce peuple, visiblement, est un peuple conquis et dominé. Si les paysans sont prospères, la grande richesse, elle, appartient aux Anglais du pays. Tant les frères Mondelet, rencontrés à Montréal le 24 août, que le marchand anglais anonyme de Québec, le 26 août, indiquent à Tocqueville que « presque toute la richesse et le commerce est dans les mains des Anglais ». Le 1er septembre, Tocqueville confirme dans ses notes que « les Anglais ont dans les mains tout le commerce extérieur et dirigent en chefs tout le commerce intérieur(NOTE 7) ». Cette partie de la population, fort minoritaire, témoigne d’une grande assurance quant à son propre avenir, comme le confirme le marchand anonyme de Québec. La domination que subissent les Canadiens français se trouve cruellement mise en lumière par la situation respective des deux langues parlées au pays. Tant à Montréal qu’à Québec, la langue anglaise domine dans la vie et sur la place publique : « La plupart des journaux, les affiches et jusqu’aux enseignes des marchands français sont en anglais. » Dans ces deux villes, « toutes les enseignes sont anglaises, il n’y a que deux théâtres qui sont anglais ». Au tribunal qu’il visite à Québec, Tocqueville constate à la fois la prédominance de l’anglais et la médiocrité de la langue des avocats francophones, truffée d’anglicismes(NOTE 8). La majorité des journaux est aussi de langue anglaise. Faut-il s’étonner, dans ces conditions, que Tocqueville s’inquiète de ce que les « classes éclairées » paraissent tentées de se « fondre avec les Anglais ».
Il ressort de ces constats une conclusion énoncée sans ménagement : « il est facile de voir que les Français sont le peuple vaincu(NOTE 9). » Pour Tocqueville, l'avenir du Bas-Canada est incertain. Certains facteurs semblent prometteurs : l’attachement de la population à son identité, la santé économique et morale de la paysannerie, les progrès de l’instruction, la force de la démographie. Mais nombre de périls menacent les Canadiens français.
La pensée de Tocqueville cherche à discerner l’avenir d’un peuple et elle hésite et tâtonne parfois. Elle apparaît capable de pressentir des lignes de force du laborieux destin historique tant des francophones du Bas-Canada, appelés à devenir les Québécois, que de ceux du reste de l’Amérique du Nord. À travers ce destin, Tocqueville revient volontiers sur la faiblesse de l’effort colonisateur de la France, dès son passage au Bas-Canada, mais aussi dans les années ultérieures, notamment en 1833 et en 1837. Dans une lettre du 26 novembre 1831, commentant la politique française du XVIIIe siècle concernant la Nouvelle-France, il écrit de l’«abandon » de ces sujets français qu’il est « une des plus grandes ignominies du honteux règne de Louis XV ».
Au sortir de sa visite au tribunal de Québec, le 26 août 1831, Tocqueville formule, en contrepoint à toute la joie qu’a pu lui procurer la découverte du Bas-Canada, un propos qu’il ne désavouera pas par la suite et dont plusieurs nations, dont celle du Québec, ont pu apprécier la portée : « Je n’ai jamais été plus convaincu qu’en sortant [de ce tribunal] que le plus grand et le plus irrémédiable malheur pour un peuple c’est d’être conquis(NOTE 10). » Le 29 août, il croit possible un « réveil » de ce peuple; cependant, tout sera perdu si les classes supérieures ne jouent pas leur rôle et s’abandonnent au « mouvement anglais ». Trois mois plus tard, le 26 novembre, son inquiétude pour l’avenir de la francophonie nord-américaine et du Bas-Canada se réaffirme : « Je viens de voir dans le Canada un million de Français braves, intelligents, faits pour former un jour une grande nation française en Amérique, qui vivent en quelque sorte en étrangers dans leur pays. Le peuple conquérant tient le commerce, les emplois, la richesse, le pouvoir. Il forme les hautes classes et domine la société entière. Le peuple conquis, partout où il n’a pas l’immense supériorité numérique, perd peu à peu ses mœurs, sa langue et son caractère national(NOTE 11). »
Même si les élites canadiennes-françaises ne se sont pas « fondues aux Anglais », comme le craignait Tocqueville, et qu’au contraire, plusieurs membres de cette élite ont lutté pour promouvoir et développer la culture française à compter du milieu du XIXe siècle, il faut souligner qu’à près de deux siècles de distance, le regard qu’a porté Alexis de Tocqueville sur le Bas-Canada et la francophonie nord-américaine interpelle encore. Ses écrits sur le Bas-Canada n’ont pas connu une très grande diffusion avant la publication du tome V de ses Œuvres complètes en 1957. Leur première publication au Québec a eu lieu en 1973 et ils ont ensuite donné lieu à des publications partielles, avant notre propre édition de 2003 (voir la bibliographie). Pourtant, la réflexion de Tocqueville a déjà retenu l’attention de plusieurs commentateurs, dont les politologues Stéphane Dion et Gérard Bergeron qui en proposent une lecture éclairée par l’évolution du Québec depuis un demi-siècle. Les vues de Tocqueville sur la difficulté d’être des francophones en Amérique du Nord donnent donc encore matière à penser et il est heureux que ses écrits sur le sujet aient été redécouverts et retiennent de plus en plus l’attention.
Claude Corbo
Département de science politique
Université du Québec à Montréal
NOTES
1. Partis de Buffalo (N. Y.) par bateau le 20 août 1831, Tocqueville et Beaumont arrivent à Montréal le 23 et repartent dans la soirée du 24. Le vapeur John-Molson les dépose à Québec en fin de journée le 25. Jusqu’au 31 août, ils demeurent à Québec, visitent la ville, rencontrent diverses personnalités, fréquentent un « cabinet de lecture » et un tribunal civil. Des excursions leur permettent de découvrir les environs de Québec, soit L’Ancienne-Lorette le 28 août, Beauport le 29 (quoique Beaumont fixe cette dernière visite au 28) et la rive droite du Saint-Laurent jusqu’à Saint-Thomas-de-Montmagny le 31. Le même jour, le Richelieu les ramène par voie fluviale à Montréal, qu’ils quittent le 2 septembre en direction d’Albany (N. Y.) et de Boston.
2. Alexis de Tocqueville, Œuvres complètes, t. XIV : Correspondance familiale, Paris, Gallimard, 1998, p. 105.
3. Ibid., p. 129. À sa belle-sœur Émilie, le même jour, Tocqueville signale qu’elle trouverait au Bas-Canada « [ses] chers Bas-Normands trait pour trait » (ibid., p. 132).
4. Ainsi, à titre comparatif, Tocqueville visite l’Italie et la Sicile pendant quatre mois, de décembre 1826 à avril 1827, ou l’Angleterre et l’Irlande de la fin d’avril à la fin d’août 1835.
5. Alexis de Tocqueville, Œuvres, éd. publiée sous la dir. d'André Jardin, Paris, Gallimard, t. I, 1991, p. 209.
6. Alexis de Tocqueville, Œuvres complètes, t. XIV : Correspondance familiale, p. 130.
7. Alexis de Tocqueville, Œuvres, t. I, p. 210.
8. Ibid., p. 202, 203, 204.
9. Ibid., p. 202.
10. Ibid., p. 205.
11. Alexis de Tocqueville, Œuvres complètes, t. XIV : Correspondance familiale, p. 146.
BIBLIOGRAPHIE
1) Œuvres d'Alexis de Tocqueville
Œuvres complètes : œuvres, papiers et correspondances, éd. définitive publiée sous la dir. de J. P. Mayer, Paris, Gallimard, 1951-2002, 18 t. en 30 vol.
Œuvres, éd. publiée sous la dir. d'André Jardin, Paris, Gallimard, 1991- , 3 t. parus.
Lettres choisies. Souvenirs, 1814-1859, Paris, Gallimard, 2003, 1419 p.
• Il existe en outre plusieurs éditions de poche de la Démocratie en Amérique.
2) Écrits de Tocqueville sur le Bas-Canada
Tocqueville au Bas-Canada, textes présentés par Jacques Vallée, Montréal, Éditions du Jour, 1973, 187 p.
Regards sur le Bas-Canada, choix de textes et présentation de Claude Corbo, Montréal, Typo, 2003, 326 p.
• Quelques pages de Tocqueville sur le Bas-Canada sont aussi reproduites dans les ouvrages suivants :
Bureau, Luc, Pays et mensonges : le Québec sous la plume d’écrivains et de penseurs étrangers, Montréal, Boréal, 1999, p. 351-363.
Hébert, Robert, L’Amérique francophone devant l’opinion étrangère, 1756-1960 : anthologie, Montréal, L’Hexagone, 1989, p. 97-101.
3) Études spécifiques sur Tocqueville et le Bas-Canada
Bergeron, Gérard, Quand Tocqueville et Siegfried nous observaient…, Sillery (Qc), Presses de l’Université du Québec, 1990, 183 p.
Dion, Stéphane, « La pensée de Tocqueville : l’épreuve du Canada français », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 41, no 4, 1988, p. 537-552.
Langlois, Simon, « Alexis de Tocqueville, un sociologue au Bas-Canada », La Revue Tocqueville / The Tocqueville Review, vol. XXVII, no 2, 2006, p. 553-574.
Leclercq, Jean-Michel, « Alexis de Tocqueville au Canada (du 24 août au 2 septembre 1831) », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 22, no 3, 1968, p. 343-364. Article tiré d’un mémoire présenté à l’Université de Lille en 1965 pour l’obtention d’un diplôme d’études supérieures en sciences politiques intitulé Les études canadiennes d’Alexis de Tocqueville.
• Par ailleurs, sur le voyage de Tocqueville et Beaumont aux États-Unis, on consultera avec profit la très savante étude de George Wilson Pierson, Tocqueville and Beaumont in America, New York, Oxford University Press, 1938, 852 p., ou l’édition abrégée de l’ouvrage préparée, avec l’accord de l’auteur, par Dudley C. Lunt, Tocqueville in America, Garden City (N. Y.), Doubleday, 1959, 506 p.
• On trouve de courtes analyses des idées de Tocqueville sur le Bas-Canada notamment dans Heinz Weinmann, Du Canada au Québec : généalogie d’une histoire, Montréal, L’Hexagone, 1987, p. 225-235, et dans Armand Yon, Le Canada français vu de France, 1830-1914, Québec, Presses de l’Université Laval, 1975, p. 13-15.
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